« Beaucoup viendront d’Orient et d’Occident… »
Arcabas
Jésus admire cet étranger païen ; il met en lumière la confiance et l'empathie du centurion qui met tout en œuvre afin que son serviteur survive.
Ce n'est plus l'amour de la nation et le financement de la synagogue qui sont des critères de foi, mais l'amour évangélique. Il fait l'éloge de la foi du centurion : une foi qui s'exprime pour l'amour de l'esclave et dans l'abandon sous la parole du Christ.
Le centurion n'a recherché ni les honneurs de la synagogue, ni le pouvoir qu'il pouvait exercer sur Jésus. Il s'est soumis, en tout, à l'autorité de la Parole, non pour lui-même mais pour un moindre que lui.
La figure du centurion romain fait écho à la prédication de Jésus à la synagogue de Nazareth.
Jésus rappelait combien l'aujourd'hui de la bonne nouvelle serait reçu au-delà des frontières religieuses et sociales comme il en fut pour Naaman, l'officier syrien, et la veuve de Sarepta.
