Notre-Dame de Pépiole Bienvenue dans notre chapelle

Architecture

La chapelle est citée dans le cartulaire de l'abbaye de Saint Victor de Marseille, qui fut fondée au Vème siècle par Jean Cassien et rayonna dans toute la Provence. Une plantation de cyprès et d'oliviers sert d'écrin de verdure à la Chapelle.  Elle est proche de Six-Fours-les-Plages, sur la côte varoise.  Le monument est de style préroman construit en pierres sèches d'origines variées et locales. On pénètre par le côté sud à l'abri du mistral, par le porche situé sous le double « clocher mur », dans la triple nef sombre et recueillie, qui se termine en 3 absidioles. Les murs épais sont éclairés d'extraordinaires vitraux, faits de tessons de bouteilles, création originale et inspirée du Père Charlier.

Son évolution

Son histoire se déroule au fil des siècles. Les archéologues ont découvert un lieu ancien réservé au culte primitif. Il est probable que les dieux païens recevaient ici des offrandes d'animaux. Bien que ce lieu soit habité depuis l'Antiquité, il n'est pas possible de donner la date exacte de construction de la chapelle : nous ne disposons pas de documents officiels antérieurs au XIIIème siècle ;

La vie de la Chapelle fut interrompue par les événements de la révolution française de 1789. La chapelle fut fermée à partir de cette époque pour ne recevoir la visite de fidèles qu'à l'occasion de la fête votive de la Nativité de la Vierge Marie chaque 8 septembre.

En 1956, un jeune moine bénédictin de l'Abbaye de Maredsous en Belgique – Dom Célestin Charlier – vînt se retirer en Provence et découvrit cette chapelle qu'il entreprit de restaurer.

Jusqu'à nos jours, et depuis cette époque, les offices religieux furent rétablis.

L'environnement

C'est un lieu de toute beauté. En quittant le parking, vous marchez à côté d'un petit vignoble, une oliveraie et un pré. Les grands cyprès vous souhaitent bienvenue selon la tradition provençale.

A l'Est de la Chapelle, face aux trois absidioles, se trouvent les sépultures des Pères Dom Célestin Charlier (1911-1976) et Hubert de Bonhome (1936-2015).

A l'extérieur et au Nord de la chapelle, vous pouvez observer un pan de mur supposé être un vestige d'un habitat religieux.

La chapelle est environnée de quelques petites maisons de pierre, parfaitement aménagées, affectées à l'accueil et l'hébergement des visiteurs et retraitants. Les jardins de la chapelle se prêtent à la promenade, la méditation et aux repas pris à l'ombre des oliviers.

La structure de la chapelle

Avant de pénétrer dans la chapelle, prenez le temps d'observer les détails de sa structure. Trois absidioles forment la partie orientale. Chacune est couronnée d'un fronton. Puis, vous apercevez deux campaniles : la plus grande cloche annonce les messes et le rassemblement des fidèles. La petite sonne pendant la consécration du pain et du vin.

Vitrail « La résurrection du Seigneur Jésus »

 

Les ouvertures des fenêtres sont obturées par des fonds de bouteilles.

Lors d'une première venue à la Chapelle, le visiteur étonné se posera sans doute la question de leur curieuse présence, il faut le dire pas très esthétique… Mais vous allez comprendre en pénétrant à l'intérieur et en découvrant l'éblouissement et la surprise que suscitent alors ces fonds de bouteilles éclairés par la lumière du soleil.

 

La chapelle possède deux entrées : le portail roman au Sud est le plus utilisé, il permet l'accès à l'abri du mistral. Le portail Nord, plus large, est utilisé seulement à l'occasion des grands rassemblements de fidèles pour les temps forts liturgiques afin de permettre une circulation plus aisée ou bien pour permettre l'accès aux personnes handicapées en fauteuil roulant.

Le sanctuaire se compose de quatre parties : trois nefs parallèles et un prolongement à l'Ouest, siège du Baptistère. La construction primitive comptait uniquement la nef centrale.

Existaient deux espaces fermés : Au Nord le « martyrium », gardait des reliques de saints patrons et au Sud, le « scriptorium », lieu d'écriture. On pense que les trois nefs auraient été réunies par les arceaux au cours de 12ème siècle. La partie postérieure est sans équivoque la plus récente, bâtie sur des fondations plus anciennes. Elle seule possède un étage supérieur, appelé « la chambre de l'Ermite » d'où il pouvait suivre les offices depuis une petite lucarne face au Maître Autel en bas.

Les autels : devant chaque absidiole se dresse un autel de pierre à l'épais plateau. Au centre, le Maître Autel, lieu des célébrations eucharistiques, à droite l'Autel du Tabernacle, au pied duquel une crèche est dressée à Noël dans la pure tradition provençale. A gauche, l'autel de la Vierge Marie. Les visiteurs allument ici des cierges votifs.

Les vitraux : ceux-ci ont été réalisés par Dom Célestin Charlier et possèdent un sens biblique. Il nous a laissé l'interprétation de quatre d'entre eux :

– le Christ en gloire, en absidiole centrale

– l'échelle de Jacob, dans la chapelle du Tabernacle

– le buisson ardent, sur le mur ouest, face à l'autel de la Vierge

– la Résurrection, à gauche en entrant dans la partie du Baptistère.

Dans la prière et la contemplation, libre à chacun de trouver un sens aux autres vitraux.

 

Pour des précisions complémentaires, des brochures sont en vente à la chapelle ou

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