Je ne me repens pas de m’être livrée à l’Amour
Si nous avons rompu avec les prétentions du savoir des intelligents et de la suffisance des vertueux qui regardent les autres de haut en bas, c'est que nous accueillons notre propre vulnérabilité, notre impuissance, l'échec de nos désirs illusoires pour laisser prendre en nous un unique désir, celui de la confiance inconditionnelle et de l'abandon… Nous entrons en espérance : toute notre vie, ce que nous sommes et les événements qui viennent nous bouleverser, remis entre les mains d'un Autre…
Nous sommes « inachevés », en chemin d'accomplissement comme l'avait si bien compris Thérèse de Lisieux : « Au soir de cette vie, je paraîtrai devant Dieu les mains vides ». « Je ne me repens pas de m'être livrée à l'Amour »…
S'ouvre, pour nous, le chemin de la contemplation évangélique : « Pour parvenir à cette Demeure du Roi que nous désirons atteindre, il ne s'agit pas de beaucoup penser mais de beaucoup aimer » ! (Thérèse d'Avila)
