Louange du soir
Voici la nuit par l’Abbaye du Bec Hellouin
Voici la nuit, Voici la nuit,
Voici la nuit, Voici la nuit,
Voici la nuit,
Psaume 15 par Le Chœur des Moines de l’Abbaye de Tamié Antienne : Garde-moi, Seigneur mon Dieu, toi mon seul espoir 1 Garde-moi, mon Dieu ;
Magnificat par le Chœur des Moines de l’Abbaye de Tamié « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et sa descendance à jamais. »
Père, ton Christ a bu la coupe d'une mort amère, mais tu n'as pas permis qu'il demeure enfermé dans l'abîme et tu lui as ouvert le chemin de la vie. Accorde-nous la même part : que nous trouvions en toi notre paix et, devant ta Face, la joie éternelle. Par Jésus, notre sauveur. Amen ! 6 – Antienne à Marie
Salve Regina par le Chœur des Moines de l’Abbaye de Tamié
1 – L’Hymne : Voici la nuit
L’immense nuit des origines,
Et rien n’existe hormis l’amour,
Hormis l’amour qui se dessine :
En séparant le sable et l’eau,
Dieu préparait comme un berceau,
La terre où il viendrait au jour.
L’heureuse nuit de Palestine,
Et rien n’existe hormis l’Enfant,
Hormis l’Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts,
En terre d’immortels printemps.
L’immense nuit sur la colline,
Et rien n’existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d’épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger,
La terre où le plantait la mort.
L’immense nuit qui s’illumine,
Et rien n’existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s’arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau,
La terre où il était vaincu.
La longue nuit où l’on chemine,
Et rien n’existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d’espoir en ruine :
En s’arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un buisson,
La terre où tomberait le feu. 2 – Le Psaume 15
j’ai fait de toi mon refuge.
2 J’ai dit au Seigneur : «Tu es mon Dieu !
Je n’ai pas d’autre bonheur que toi.»
3 Toutes les idoles du pays, ces dieux que j’aimais,+
ne cessent d’étendre leurs ravages,*
et l’on se rue à leur suite.
4 Je n’irai pas leur offrir le sang des sacrifices ;*
leur nom ne viendra pas sur mes lèvres !
5 Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
6 La part qui me revient fait mes délices ;
j’ai même le plus bel héritage !
7 Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
8 Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
9 Mon cœur exulte, mon âme est en fête
ma chair elle-même repose en confiance :
10 tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.
11 Tu m’apprends le chemin de la vie :+
devant ta face, débordement de joie !
A ta droite, éternité de délices ! 3 – La Parole de Dieu : Lettre de Jacques 1,17-18
4 – Cantique évangélique – (Magnificat)
5 – Notre Père dit – Oraison