Louange du matin
1 – L’Hymne : A la mesure sans mesure
À la mesure sans mesure À l’infini de ta présence
Dans le tourment de ton absence, Cachés au creux de ton mystère,
2 – Le Psaume 84 – Voici l’Agneau de Dieu
Le psaume 84 (par Le Chœur des Moines de l’Abbaye d’En Calcat) R/ Voici l'Agneau de Dieu ; Il vient sauver le monde. 2 Tu as accordé ta faveur à ta terre, Seigneur, 3 tu as remis son péché à ton peuple, 4 tu as contenu toute ta fureur, 5 Remets-nous debout, Seigneur, notre sauveur, 6 Vas-tu toujours rester irrité contre nous,
7 Ne vas-tu pas nous rendre la vie, 8 Fais-nous voir, Seigneur, ta miséricorde, et donne-nous ton salut. 9 Je veux écouter ce que dit le Seigneur. + Oui, c’est de paix qu'il parle pour son peuple et pour ses saints ;* et pour ceux dont le cœur se tourne vers lui 10 Oui, le salut est proche de ceux qui le craignent. et la gloire habitera sur notre terre.
11 Miséricorde et fidélité se rencontrent justice et paix s’embrassent ; 12 la fidélité naîtra de la terre et la justice regardera du haut du ciel. 13 De son côté, le Seigneur répandra ses largesses, et notre terre donnera son fruit. 14 Justice marchera devant lui, Et Paix lèvera sur ses pas. Doxologie R/ Voici l'Agneau de Dieu ; Il vient sauver le monde.
3 – La Parole de Dieu : Lettre de Paul aux Ephésiens 1,19-21
« Dieu a déployé son immense puissance en notre faveur à nous, les croyants : son énergie, sa force toute puissante, il les a mises en œuvre dans le Christ, lorsqu'il l'a ressuscité des morts et fait asseoir à sa droite dans les cieux, bien au-dessus de toute Autorité, Pouvoir, Puissance, Souveraineté et de tout autre nom qui puisse être nommé, non seulement dans ce monde, mais encore dans le monde à venir. » Lettre de Paul aux Ephésiens 1,19-21
4 – Cantique évangélique – Benedictus
Cantique évangélique – Benedictus (par Le Chœur de l’Abbaye de Tamié) Cantique évangélique (Lc 1, 68-79) – Benedictus – Cantique de Zacharie Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l'avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l'ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu'il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte, serment juré à notre Père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, †
nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours. Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut : tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu, quand nous visite l'astre d'en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l'ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. Doxologie
5 – Prière litanique et chant du Notre Père
Christ, ton Évangile les a plantés en nous, ces autres proches et lointains, comme un aiguillon, car le temps presse et leurs appels aussi nous pressent… Donne-nous d'engager toutes les ressources de notre volonté pour alléger le fardeau de nos frères et sœurs en humanité. Donne-nous d'être fidèles jusqu'à l'extrême : pour ne pas nous détourner de notre propre chair, de qui veut se réchauffer une heure à notre lumière. Donne-nous de faire ce qui dépend de nous pour que s'abaissent les barrières de l'égoïsme et de la peur, pour rechercher la paix qui ne vient pas de ce monde. A ton ombre, Serviteur qui as porté le fardeau de notre humanité, nous appelons notre Dieu : Notre Père (par Le Chœur de l’Abbaye de Tamié)
A la mesure sans mesure (par le Chœur de l’Abbaye du Bec Hellouin)
De ton immensité
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous a rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.
tu as ramené les captifs de Jacob ;
recouvert tous ses péchés ;
laissé tomber l'ardeur de ta colère.
dépose ton indignation contre nous.
étendre ta colère sur les générations ?
que ton peuple puisse se réjouir en toi ?