Notre-Dame de Pépiole Bienvenue dans notre chapelle

Lundi de la Deuxième Semaine

Louange du matin

Amour qui planais sur les eaux De la tour du pin/Gelineau/Kinnor – par le Chœur de l’Abbaye de Timadeuc

1.
Amour qui planais sur les eaux
Et les berças du premier souffle,
Nos âmes dorment ;
Prends-les d'un battement nouveau
Qui reflue au Christ vers leur source
Pour déborder parmi les hommes.
2.
Tu es cette voix qui gémit,
Dans les douleurs de notre monde,
Le nom du Père ;
Mais en retour tu es aussi
La voix apportant sa réponse :
L'Amour de Dieu couvre la terre.

3.
Tu es la genèse en tout temps,
Tu es le vent qui crie naissance
À l'âme obscure ;
Tu nous engendres du dedans,
Tu fais tressaillir le silence
Au fond de toute créature.
4.
Amour descendant aujourd'hui,
Viens agiter les eaux enfouies
De nos baptêmes,
Qui de la mort de Jésus Christ
Nous font ressurgir dans sa vie :
Tout est amour dans l'Amour même.

Le psaume 41 (lu par Nazim Boudjenah)

Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.

Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?

Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »

Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails !

Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, * parmi les cris de joie et les actions de grâce.

Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?

Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

Si mon âme se désole, je me souviens de toi, depuis les terres du Jourdain et de l’Hermon, depuis mon humble montagne.

L’abîme appelant l’abîme à la voix de tes cataractes, la masse de tes flots et de tes vagues a passé sur moi.

Au long du jour, le Seigneur m’envoie son amour ; et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie.

Je dirai à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’oublies-tu ? Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ? »

Outragé par mes adversaires, je suis meurtri jusqu’aux os, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »

Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?

Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

 

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ :

Il nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les cieux en Christ.

Il nous a choisis dans le Christ, avant la fondation du monde,

pour que nous soyons saints et irréprochables

sous son regard, dans l'amour. »

Lettre de Paul aux Ephésiens 1,3-4

 

Cantique évangélique – Benedictus (par Le Chœur de l’Abbaye de Tamié)

Cantique évangélique (Lc 1, 68-79) – Benedictus – Cantique de Zacharie

Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,

qui visite et rachète son peuple.

Il a fait surgir la force qui nous sauve

dans la maison de David, son serviteur,

comme il l'avait dit par la bouche des saints,

par ses prophètes, depuis les temps anciens :

salut qui nous arrache à l'ennemi,

à la main de tous nos oppresseurs,

amour qu'il montre envers nos pères,

mémoire de son alliance sainte,

serment juré à notre Père Abraham

de nous rendre sans crainte,

afin que, délivrés de la main des ennemis, †

nous le servions dans la justice et la sainteté,

en sa présence, tout au long de nos jours.

Et toi, petit enfant, tu seras appelé

prophète du Très-Haut :

tu marcheras devant, à la face du Seigneur,

et tu prépareras ses chemins

pour donner à son peuple de connaître le salut

par la rémission de ses péchés,

grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu,

quand nous visite l'astre d'en haut,

pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres

et l'ombre de la mort, pour conduire nos pas

au chemin de la paix.

Doxologie

Devant toi, notre Dieu, nous faisons mémoire de tant d'hommes et de femmes

qui n'en peuvent plus de leurs occupations ou s'excusent d'exister.

Nous-mêmes, parfois, vivons dans cette démesure :

le trop ou le trop peu ; la frénésie ou l'ennui ; le stress ou le vide…

Ranime en nous la capacité d'accueillir l'autre comme un « évangile », une bonne nouvelle !

Donne-nous de creuser à pleines pelletées dans les encombrements qui paralysent notre générosité.

Toi, notre Dieu, tu nous appelles à vivre à hauteur du visage d'autrui : introduis-nous dans la joie de l'hospitalité.

Elle nous fait passer le seuil de nous-mêmes, quand nous nous risquons au large de la rencontre…

Nous t'en prions avec les mots de Jésus, donnés à toute humanité : 

Notre Père (par Le Chœur de l’Abbaye de Tamié)