Notre-Dame de Pépiole Bienvenue dans notre chapelle

Cinquième rencontre – Lettre de Paul aux Romains 6-7 – La vie selon la grâce (1)

18 janvier 2021

 

Contrairement à nos habitudes, nous proposons une seule rencontre pour laquelle vous trouverez le guide de lecture préparatoire ci-après :
La vie selon la grâce (1) – L’affranchissement de la Loi (Rm 6-7)

Libération de l’esclavage du péché par la grâce (Romains 6,1-14)

6,Qu’est-ce à dire ? Nous faut-il demeurer dans le péché afin que la grâce abonde ? 

Certes non ! Puisque nous sommes morts au péché, comment vivre encore dans le péché ? 

Ou bien ignorez-vous que nous tous, baptisés en Jésus Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? 

Par le baptême, en sa mort, nous avons donc été ensevelis avec lui, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous menions nous aussi une vie nouvelle. 

Car si nous avons été totalement unis, assimilés à sa mort, nous le serons aussi à sa résurrection. 

Comprenons bien ceci : notre vieil homme a été crucifié avec lui pour que soit détruit ce corps de péché et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. 

Car celui qui est mort est libéré du péché. 

Mais si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. 

Nous le savons en effet : ressuscité des morts, Christ ne meurt plus ; la mort sur lui n’a plus d’empire. 

10 Car en mourant, c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ; vivant, c’est pour Dieu qu’il vit. 

11 De même vous aussi : considérez que vous êtes morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus Christ.

12 Que le péché ne règne donc plus dans votre corps mortel pour vous faire obéir à ses convoitises. 

13 Ne mettez plus vos membres au service du péché comme armes de l’injustice, mais, comme des vivants revenus d’entre les morts, avec vos membres comme armes de la justice, mettez-vous au service de Dieu. 

14 Car le péché n’aura plus d’empire sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi, mais sous la grâce.

Au service de la justice – Mise en parenthèse de la loi (6,15-23)

6,15 Quoi donc ? Allons-nous pécher parce que nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce ? Certes non ! 

16 Ne savez-vous pas qu’en vous mettant au service de quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? 

17 Rendons grâce à Dieu : vous étiez esclaves du péché, mais vous avez obéi de tout votre cœur à l’enseignement commun auquel vous avez été confiés ; 

18 Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. 

19 J’emploie des mots tout humains, adaptés à votre faiblesse. De même que vous avez mis vos membres comme esclaves au service de l’impureté et du désordre qui conduisent à la révolte contre Dieu, mettez-les maintenant comme esclaves au service de la justice qui conduit à la sanctification. 

20 Lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. 

21 Quels fruits portiez-vous donc alors ? Aujourd’hui vous en avez honte, car leur aboutissement, c’est la mort. 

22 Mais maintenant, libérés du péché et devenus esclaves de Dieu, vous portez les fruits qui conduisent à la sanctification, et leur aboutissement, c’est la vie éternelle. 

23 Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ, notre Seigneur.  

L’affranchissement de la Loi (7,1-25)

La chapitre 7 reconstruit l’itinéraire de notre liberté selon une division du temps en trois parties : avant la loi, durant la loi, après la loi. Une question se tient au cœur du débat : la Loi est-elle foncièrement bonne, et si oui, pourquoi vouloir s’en délivrer ?

Après la Loi (7,1-6)

7,Ou bien ignorez-vous, frères – je parle à des gens compétents en matière de loi – que la loi n’a autorité sur l’homme qu’aussi longtemps qu’il vit ? 

2 Ainsi la femme mariée est liée par une loi à un homme tant qu’il vit ; mais s’il vient à mourir, elle ne relève plus de la loi conjugale. 

Donc, si du vivant de son mari elle appartient à un autre, elle sera appelée adultère ; mais, si le mari vient à mourir, elle est libre à l’égard de la loi, en sorte qu’elle ne sera pas adultère en appartenant à un autre. 

Vous de même, mes frères, vous avez été mis à mort à l’égard de la loi, par le corps du Christ, pour appartenir à un autre, le Ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. 

En effet, quand nous étions dans la chair, les passions pécheresses, se servant de la loi, agissaient en nos membres, afin que nous portions des fruits pour la mort. 

Mais maintenant, morts à ce qui nous tenait captifs, nous avons été affranchis de la loi, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l’Esprit et non plus sous le régime périmé de la lettre.

Sous la loi (7,7-25)

7,Qu’est-ce à dire ? La loi serait-elle péché ? Certes non ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Ainsi je n’aurais pas connu la convoitise si la loi n’avait dit : Tu ne convoiteras pas. 

Saisissant l’occasion, le péché a produit en moi toutes sortes de convoitises par le moyen du commandement. Car, sans loi, le péché est chose morte. 

9 Jadis, en l’absence de loi, je vivais. Mais le commandement est venu, le péché a pris vie, 

10 Et moi je suis mort : le commandement qui doit mener à la vie s’est trouvé pour moi mener à la mort. 

11 Car le péché, saisissant l’occasion, m’a séduit par le moyen du commandement et, par lui, m’a donné la mort. 

12 Ainsi donc, la loi est sainte et le commandement saint, juste et bon.

13 Alors, ce qui est bon est-il devenu cause de mort pour moi ? Certes non ! Mais c’est le péché : en se servant de ce qui est bon, il m’a donné la mort, afin qu’il fût manifesté comme péché et qu’il apparût dans toute sa virulence de péché, par le moyen du commandement. 

14 Nous savons, certes, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu comme esclave au péché. 

15 Effectivement, je ne comprends rien à ce que je fais : ce que je veux, je ne le fais pas, mais ce que je hais, je le fais. 

16 Or, si ce que je ne veux pas, je le fais, je suis d’accord avec la loi et reconnais qu’elle est bonne ; 

17 Ce n’est donc pas moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi. 

18 Car je sais qu’en moi – je veux dire dans ma chair – le bien n’habite pas : vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l’accomplir, 

19 Puisque le bien que je veux, je ne le fais pas et le mal que je ne veux pas, je le fais. 

20 Or, si ce que je ne veux pas, je le fais, ce n’est pas moi qui agis, mais le péché qui habite en moi. 

21 Moi qui veux faire le bien, je constate donc cette loi : c’est le mal qui est à ma portée. 

22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, en tant qu’homme intérieur, 

23 Mais, dans mes membres, je découvre une autre loi qui combat contre la loi que ratifie mon intelligence ; elle fait de moi le prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres. 

24 Malheureux homme que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui appartient à la mort ? 

25 Grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ, notre Seigneur !

Me voilà donc à la fois assujetti par l’intelligence à la loi de Dieu et par la chair à la loi du péché.

Sans la grâce, que devient la Loi ?

Manifestation : pas de péché sans connaissance de la Loi

Pas de Loi sans révélation du péché : lutte de pouvoir (7,9-13) 

Le conflit des pouvoirs (7,14-20)

Un moi coupé en deux (7,21-25)   

Avant la Loi (7,8-10)

« 7,8  Sans loi, le péché n’est qu’un mort. 9 Jadis, sans la loi, je vivais. Mais quand le commandement est survenu, le péché a pris vie, 10 tandis que moi je suis mort ». Que veut dire une vie sans Loi ?

Conclusion

 « 7,25 Grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ, notre Seigneur ! Me voilà donc à la fois assujetti par l’intelligence à la loi de Dieu et par la chair à la loi du péché. »

La réflexion sur la Loi, à l’issue du chapitre 7, permet de répondre à la question : sans la grâce, qui suis-je ? Avec la grâce, justifiée par elle, j’entre dans l’action de grâce, car je me connais, libérée du péché et libérée de la loi..