Fête de l’Epiphanie
Messe, célébrée par le Père Michel DENIS,
sur le parvis de la chapelle, en plein air, si le temps le permet !
L’Épiphanie loue la manifestation de Dieu aux mages et plus largement aux hommes.
L’évangile dit : « Ils se prosternèrent et l’adorèrent. Ils ouvrirent ensuite leurs trésors,
et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »
L’or est la marque de la royauté, l’encens, celle de la divinité
et la myrrhe, utilisée dans l'embaumement, celle de la renaissance
« Mais ces mages, ces chercheurs d'aurore, ces suiveurs d'étoile, qui sont-ils ? Chacun d'entre nous, peut-être,
si nous levons les yeux au-delà de nous-mêmes,
si nous cédons à l'invitation de l'Esprit,
si nous répétons avec le psalmiste :
« C'est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache pas ta face ! »
Dom Guillaume Jedrzejczak, Abbé Trappiste (1957) – Abbaye du Mont des Cats (Nord de la France)
Poème, Prière, Méditation… avec Lytta Basset
Tu m'attends encore
Seigneur, si Tu veux m'attendre encore,
Je serai le quatrième mage,
Parti de nulle part,
Parti sans étoile aux cieux
Pour un voyage au bout du temps,
pour un voyage au bout de moi…
Quand les ténèbres brouillent toutes les pistes,
Quand ma boussole intérieure bat la chamade,
Quand ma route s'emballe sur elle-même,
Tu me montres, quelque part dans la nuit,
L'étoile inconnue que Tu fais lever pour moi.
Tu me dis que je n'ai pas perdu ma vie,
Ce temps que j'avais rêvé tout autre !
Tu me dis que Tu m'attends encore,
Car la fête ne commencera pas sans moi.
Et je T'offrirai mon enfance
Tapie sous les décombres de mon passé…
J'adorerai l'Enfant de Noël,
Comme on s'agenouille émerveillé
Devant le miracle fragile
D'une Parole enfin devenue vraie.
Maintenant, je Te vois en l'Enfant de Noël
T'agenouiller devant moi
Pour que je devienne enfin Ton enfant.