« Ferveur et Tradition pour la Fête de la Saint Michel Gare d’Ollioule à ND de Pépiole. Pèlerinage le Samedi 31 août 2024 à 16h30 »
La fête de la Saint Michel-Gare d’Ollioules
A Notre Dame de Pépiole sera célébrée
Avec ferveur et tradition pour la 122ème année !!!
Pèlerinage et bénédiction
le Samedi 31 août 2024 à 16h30
Venez nombreux !!!
Un peu d'histoire…
Depuis des temps immémoriaux, les vignerons du quartier de la gare (sur la commune d'Ollioules) avaient pris l'habitude de fêter la fin des vendanges à la Saint-Michel en se rendant, à travers champs, à la chapelle de Pépiole pour remercier le Ciel des bontés de la nature et partager avec leurs collègues de l'autre côté de la Reppe un petit pique-nique où trônaient pastèques et vin rosé. La coutume s'est ainsi transmise de génération en génération, depuis des temps immémoriaux !
Ce pèlerinage permet de vivre un grand moment de fraternité. Une belle animation provençale est assurée fidèlement par la Coustiero Flourido de Sanary. La musique, les costumes, le « parler provençal » sont au rendez-vous : Prouvençau é catouli !
Comme chacun sait, la Saint Michel se fête le 29 septembre dans notre calendrier. Cependant, le Comité des Fêtes de la Gare d'Ollioules qui perpétue cette tradition s'est adapté aux exigences de la vie moderne sans doute et aura peut-être préféré profiter de la belle saison d'été où de nombreux pèlerins sont encore en vacances pour avancer la date de ce pélerinage…
La fête de Pépiole/Saint Michel Gare d’Ollioules, qui se déroule d’ordinaire sur cinq jours, connait donc chaque année un temps fort et bucolique le dernier samedi du mois d’août avec la traditionnelle procession qui part en pèlerinage du quartier de la gare d’Ollioules jusqu’à la chapelle de Pépiole.
A travers champs et petits sentiers, une procession haute en couleurs s'ébroue jusqu'à la Chapelle. Elle réunit les inconditionnels du costume et de la musique folklorique provençale, les fidèles attachés à la vénération de Notre Dame de Pépiole, les familles des communes voisines et les visiteurs de passage qui découvrent avec ravissement un air d’authenticité et l’attachement spirituel d’un terroir à ses traditions vieilles de plus d’un siècle !
Une tradition née en 1902
Claude Roux, président du Comité, raconte que le premier Comité des Fêtes de la Gare avait été créé en août 1902 à l’initiative des familles Boit, Roux, Fenouillet, Bourdin et Moutte avec, pour premier président, Michel Roux. Et plus d’un siècle plus tard, tradition oblige, c’est toujours un Roux qui préside le Comité.
Le 8 septembre, fête de la Nativité de la Vierge, tous les habitants du quartier se rendaient à pied en pèlerinage à la chapelle de Pépiole. La veille, « les prieuses », qui avaient été désignées un an avant, procédaient au nettoyage de la chapelle et la décoraient avec les fleurs de saison. Depuis, pour des raisons liées à des impératifs d’organisation, la fête se déroule le dernier samedi du mois d’août.
Une procession conduite par la Coustiéro flourido
En costume provençal
Au son des fifres et des tambourins
Depuis l’aire réservée au marché agricole, la procession, précédée du groupe La Coustiéro flourido (la côte fleurie) de Sanary, gardienne des traditions vestimentaires, culinaires, etc… de la Provence, s’ébranle généralement en direction de la chapelle de Pépiole où, Robert Bénéventi, Maire d’Ollioules accompagné de plusieurs élus de son conseil municipal sont accueillis avec le cortège par le Père Michel Denis qui prononce le traditionnel discours de bienvenue et place la procession sous la protection de la Vierge Marie, comme le faisait durant de nombreuses années son prédécesseur, le Père Hubert. Moment de recueillement en présence d’une foule impressionnante, du Maire de Six Fours ou de ses représentants municipaux, puis bénédiction et partage des pastèques pour sacrifier à une autre tradition qui remonte à la nuit des temps : comme cette procession à travers champs depuis la gare donnait soif, nos anciens avaient pris l’habitude de se désaltérer avec une bonne tranche de ces délicieux fruits de l’été. L’histoire ne dit pas à quelle date remonte l’association d’un petit vin rosé bien frais…