Notre-Dame de Pépiole Bienvenue dans notre chapelle

Deuxième Semaine de Carême – Mercredi 16 mars 2022

Que ta volonté soit faite – Sur la terre comme au ciel

 

Méditation

Voici un appel à travailler à l'unification : sortir de la division, laisser imprégner tous mes dynamismes dans la dynamique de l'Esprit.

Comment faire descendre le ciel sur la terre ? Comment sortir de la dispersion ?

Un seul chemin s'ouvre devant moi : Jésus qui me donne sa propre filiation. Que ton vouloir de Père, inscrit dans le ciel de toute éternité, traverse et transfigure la terre de nos histoires, personnelles et communes !

Sous le regard bienveillant du Père, je suis saint, irréprochable, inattaquable. À charge, pour moi, de devenir ce que je suis en Christ. Sous le regard du Dieu-Père, je peux vivre cette réconciliation déjà donnée en Jésus.

Laisser le Christ, sa Parole, prendre corps en moi : ouvrir en moi tous les espaces, même obscurs, de mon intériorité. Me laisser emporter vers la Source de tout bien…

Aujourd'hui, chaque jour, deux voies s'ouvrent devant nous : nous pouvons nous enrouler sur nous-mêmes ou nous risquer à la confiance…

Dieu, garde-nous du repli et de l'aridité du cœur ; guéris-nous de cette volonté crispée qui ne prend appui que sur soi, guéris-nous de l'oubli de Toi…

Ouvre-nous aux vents du large comme aux défis et aux visages qui nous attendent ; fais-nous pousser nos racines plus profond que les turbulences de la vie.

Dieu, fais-nous descendre en silence vers cette Source qui nous irrigue de l'intérieur : accorde-nous au Souffle qui nous rend à notre vocation originaire.

Alors nous porterons en ce monde des fruits de douceur et d'espérance pour la joie de toute humanité.

 Chant :  « Comment es-tu foyer de feu  ? »  par Joseph Gelineau

Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l’homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle ?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu’au cœur
et changer le fond de l’être ?

Comment n’es-tu qu’un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d’amour
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l’ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !