Que ta volonté soit faite – Sur la terre comme au ciel
Méditation
Voici un appel à travailler à l'unification : sortir de la division, laisser imprégner tous mes dynamismes dans la dynamique de l'Esprit.
Comment faire descendre le ciel sur la terre ? Comment sortir de la dispersion ?
Un seul chemin s'ouvre devant moi : Jésus qui me donne sa propre filiation. Que ton vouloir de Père, inscrit dans le ciel de toute éternité, traverse et transfigure la terre de nos histoires, personnelles et communes !
Sous le regard bienveillant du Père, je suis saint, irréprochable, inattaquable. À charge, pour moi, de devenir ce que je suis en Christ. Sous le regard du Dieu-Père, je peux vivre cette réconciliation déjà donnée en Jésus.
Laisser le Christ, sa Parole, prendre corps en moi : ouvrir en moi tous les espaces, même obscurs, de mon intériorité. Me laisser emporter vers la Source de tout bien…
Aujourd'hui, chaque jour, deux voies s'ouvrent devant nous : nous pouvons nous enrouler sur nous-mêmes ou nous risquer à la confiance…
Dieu, garde-nous du repli et de l'aridité du cœur ; guéris-nous de cette volonté crispée qui ne prend appui que sur soi, guéris-nous de l'oubli de Toi…
Ouvre-nous aux vents du large comme aux défis et aux visages qui nous attendent ; fais-nous pousser nos racines plus profond que les turbulences de la vie.
Dieu, fais-nous descendre en silence vers cette Source qui nous irrigue de l'intérieur : accorde-nous au Souffle qui nous rend à notre vocation originaire.
Alors nous porterons en ce monde des fruits de douceur et d'espérance pour la joie de toute humanité.
Chant : « Comment es-tu foyer de feu ? » par Joseph Gelineau
Comment es-tu foyer de feu Comment fais-tu de l’homme un dieu,
Comment la nuit vient-elle au jour ? Comment n’es-tu qu’un avec nous,
Comment peux-tu nous supporter, Comment de si haut et de si loin
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu’au cœur
et changer le fond de l’être ?
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d’amour
et nous blesses-tu sans glaive ?
rester lent à la colère,
et de l’ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !