« Qu'ils sont beaux sur les montagnes les pieds du messager qui annonce la paix, messager de bonne nouvelle qui annonce le salut ! Ecoutez les guetteurs : ils élèvent la voix, car ils ont vu de leurs propres yeux le Seigneur qui revient à Sion pour consoler son peuple » (Isaïe 52,7-9).
La Nuit, ce métier qui nous tisse le Jour
Pour chacun de nous, une seule alternative : ou « Dieu », ou notre « moi » tout-puissant. Et pour l'humanité entière : ou « l'être humain avec Dieu », ou « l'humain se fait Dieu ». L'Emmanuel ou Prométhée.
En cet Avent, la traversée de la Nuit avec ses lumières artificielles, traversée de l'obscurité des temps avec ses immondices, nous donne d'attendre l'Inattendu.
« Je suis sorti du Père et venu dans ce monde », dit Jésus (Jean 16,28). Il vient et cette venue mystérieuse se fait avenue intérieure à nous-mêmes, avenue interne de Dieu en nous, puisqu'Il s'est donné au monde, grand ouvert, transpercé jusqu'en son Être même.
« La création en attente aspire à la révélation des fils de Dieu, dans l'espérance d'être, elle aussi, libérée de la servitude pour entrer dans la liberté des enfants de Dieu » (Romains 8,18-21)
Prière : Nous te rendons grâce, Dieu notre Père, car ton Fils nous réveille sans cesse du sommeil : il nous donne de te reconnaître, toi, Dieu de Lumière, dans toutes nos obscurités.
Chant : Paroisse des Dominicains de Toulouse – Les temps sont accomplis