Notre-Dame de Pépiole Bienvenue dans notre chapelle

Samedi 4 décembre 2021

En ce temps-là, Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons.
Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »

« Jésus les envoya en mission » …

Pour porter la paix de l'Évangile, faudrait-il être au moins deux, entraînés dans l'élan d'un Autre, celui qui « est venu jeter un feu sur la terre » ?  Car la paix n'habite pas l'humain isolé, tourné vers lui-même. Elle prend espace et poids quand deux ou trois dialoguent en chemin, avec, au cœur, le désir d'embraser le monde.

La paix de l'Évangile révèle toute son ampleur quand le témoin s'allège des futilités qui l'étouffent : avoir, provisions du lendemain, souci de l'apparence, dérisoires conventions…

Alors tombe le masque de violence des loups transis de peur et prompts à dévorer leur proie. Alors les mots échangés en chemin, les salutations sur les places, la porte frappée pour que la parole soit accueillie s'illuminent de la force des colombes.

Que le feu de l'Évangile prenne de proche en proche !

Que la paix coule comme un fleuve pour éteindre les brasiers de nos guerres !

 Chant : « Ouvriers de la paix » par l’Ensemble Vocal Cinq Mars, Fabienne Martet