« Ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur » (Mc 7, 14-23)
Ta parole, Seigneur, est vérité ; dans cette vérité, sanctifie-nous. (cf. Jn 17, 17ba)
En aurons-nous jamais fini avec l'opposition entre le pur et l'impur ? D'où vient cette obsession religieuse d'être indemne, non contaminé, d'échapper à toute dénaturation, de ne subir aucune influence ?
Bonne Nouvelle !
Jésus dénonce, aujourd'hui encore, les tenants d'une religion de l'exclusion !
« Allez donc apprendre ce que signifie : C'est l'amour que je veux, non le sacrifice ».
Le Christ nous déplace jusqu'au cœur brûlant de la question : l'ouverture à l'amour qui seul peut libérer notre liberté aliénée.
Ce n'est pas ce qui rentre dans l'humain qui le rend impur, mais ce qui provient de son propre cœur (cf. Mt 15,18). Seul le don gratuit que Dieu fait de lui-même en Jésus nous libère de toute peur et nous fait entrer dans la communion des sauvés.