« Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat » (Mc 2, 23-28)
Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ
ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur,
pour que nous percevions l'espérance que donne son appel. (cf. Ep 1, 17-18)
« Si vous aviez compris que le Shabbat est fait pour l'homme et non l'homme pour le Sabbat, vous n'auriez pas condamné… »
Tout est là, en effet : la condamnation de soi-même ou de l'autre humain, au nom de la Loi, relève d'une profonde méconnaissance du Visage de Dieu, de sa demande silencieuse et instante, qui sans cesse nous espère et nous appelle à vivre debout, dans la liberté.
Bonne Nouvelle !
La reconnaissance de Dieu s'enfante en nous quand nous consentons au souffle « saint » qui nous habite : « Au plus insu de notre corps germe la Bienveillance qu'il s'agit de mettre au monde : elle fera de chacun de nous un fils ou une fille du Souffle » (Lytta Basset).