« Béni soit Celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur ! » Luc 19, 38
Entrée du Christ à Jérusalem. Peinture murale du peintre français Jean-Hippolyte Flandrin (1844) dans l’église Saint-Germain-des-Prés à Paris,
Dimanche 13 avril 2025 à 10 h 30
Chapelle Notre Dame de Pépiole
Procession et Messe des RAMEAUX et de la PASSION
Messe en plein air sur le parvis de la Chapelle si le temps le permet !
« Béni soit Celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur ! »
Luc 19, 38
LE CHRIST TRAVERSE LA VILLE SUR UNE HUMBLE MONTURE.
FOLLES DE JOIE, LES FOULES L’ACCLAMENT AVEC FOUGUE.
RÉJOUISSONS-NOUS AVEC LE CHRIST EN CE DIMANCHE DES RAMEAUX
DEMANDONS-LUI UNE FIDÉLITÉ À TOUTE ÉPREUVE
J’avance, comme l’âne de Jérusalem dont le Messie,
Un jour des Rameaux, fit une monture royale et pacifique.
Je ne sais pas grand-chose,
Mais je sais que je porte le Christ sur mon dos
Et j’en suis plus fier que d’être bourguignon ou basque.
Je le porte, mais c’est lui qui me mène :
Je sais qu’il me conduit vers son Royaume et j’ai confiance en lui.
J’avance, à mon rythme. Par des chemins escarpés,
Loin de ces autoroutes où la vitesse vous empêche
De reconnaître monture et cavalier.
Quand je bute contre une pierre, mon Maître doit être
Bien cahoté, mais il ne me reproche rien.
C’est merveilleux comme il est bon et patient avec moi :
Il me laisse le temps de saluer la ravissante ânesse
De Balaam, de rêver devant un champ de lavande,
D’oublier même que je le porte.
J’avance, en silence. C’est fou comme on se comprend sans parler ;
D’ailleurs, je n’entends pas trop quand il me souffle des mots à l’oreille.
La seule parole de lui que j’ai compris semblait être pour moi tout seul
Et je puis témoigner de sa vérité :
»Mon joug est facile à porter et mon fardeau léger. » (Mat. 11,30).
C’est comme, foi d’animal, quand je porte allègrement sa mère
Vers Bethléem, un soir de Noël.
Jules Supervielle, le poète ami des ânes, l’a bien deviné :
»elle pesait peu, n’étant occupée que de l’avenir en elle ».
J’avance, dans la joie.
Quand je veux chanter ses louanges,
Je fais un boucan de tous les diables, je chante faux.
Lui, alors, il rit de bon coeur,
D’un rire qui transforme les ornières en piste de danse
Et mes sabots en sandales de vent.
Ces jours-là, je vous jure, on en fait du chemin !
J’avance, j’avance comme une âne qui porte le Christ sur son dos.
Cardinal Etchegaray (†)
Saintes Fêtes des Rameaux
Sous le regard bienveillant de Notre Dame de Pépiole !

MESSE JEUDI SAINT 17 AVRIL 2025 à 18h30
MESSE EN MEMOIRE DE LA CÈNE DU SEIGNEUR

MESSE DU VENDREDI SAINT 18 AVRIL 2025 À 18H30
ET CHEMIN DE CROIX À 15H00
